Femmes... je vous aime
Auteur : Benoit
En essayant de ne pas tomber dans les généralités, j’observe qu’il y a beaucoup de femmes seules (célibataires, séparées, divorcées, malheureuses…) sur les blogs psychologies.com et je suis très touché par toutes les souffrances endurées qui s’expriment ici et là.
Aussi, j’aimerai dédier ces quelques mots à vous toutes, les femmes qui souffrez, et vous exprimer ma plus sincère compassion. Mieux, j’ai envie de vous ouvrir mon cœur d’homme sensible et de vous offrir un message d’Amour et d’espoir.
Je vous lis dans vos blogs, et je suis ému lorsque je vous vois vous battre, vous défendre avec un quotidien hostile, des contraintes matérielles de folie, des hommes indélicats loin bien loin de vos rêves d’un homme aimant, d’un doudou, d’un compagnon… de votre idéal de l’Amour avec un grand A.
Quel décalage : d’un côté vous dégagez tant d’Amour et de l’autre tant de frustrations et de souffrances à ne pas pouvoir atteindre cet idéal. Quelle injustice !
Vous les femmes, qui êtes souvent plus matures que nous les hommes, vous avez développé votre spiritualité (par opposition à la matérialité). J’ai le sentiment que vous souffrez d’être dans une société patriarcale et matérialiste qui ne vous laisse pas de place pour exprimer votre féminité.
Enfin, puisque vous ne trouvez pas ce prince charmant, la société finit par vous culpabiliser en vous renvoyant une image si négative de vous-même que vous avez besoin de vous lâcher sur des blogs pour compenser (dans le meilleur des cas).
Pour celles qui tentent l’aventure, j’aimerai bien connaître quel est le pourcentage de femmes complètement épanouies qui n’ont pas basculé dans le déni, les habitudes ou le quotidien matériel ? Je ne parle pas ici d’un mariage ou d’une relation qui dure éventuellement derrière une façade… mais d’un couple qui vit une expérience au niveau de l’âme d’une extrême intensité et dans la durée… Alors, combien ?
Je ne veux pas vous appeler à la révolte, mais à la prise de conscience et je vous demande pardon de mettre à jour toutes ces souffrances. Surtout n’y voyez pas là un jugement ou une culpabilisation de ma part, mais pour guérir il faut déjà accepter ses blessures.
La première chose à savoir, c’est que tout cela n’est pas dirigé contre vous personnellement (même si vous le vivez très individuellement) mais contre vous collectivement au sens le plus large, à tous les âges, et indirectement contre nous les hommes.
Est-ce là le monde que nous voulons ? Est-ce que la souffrance est une fatalité ?
Ma réponse personnelle est NON pour ces deux questions.
A vous de faire votre propre choix.
Si ces paroles vous ont touchées, faisons équipe et cheminons ensemble. Développons la spiritualité, exprimez votre féminité et guérissons ensemble la société. Redéfinissons une vision respectueuse de l’Amour (avec un grand A) qui soit la même pour les hommes et pour les femmes. Et mettons la en pratique sans plus attendre !
Et que tous les hommes qui ont accepté la partie féminine qui est en eux, qui aspirent à cheminer aussi soient tous les bienvenus !