De l'onde de choc à l'onde de charme

Vincent Cespedes, philosophe, écrivain, conférencier nous parle de l'homme nouveau, de sa capacité jouissive pénétrante et de la douceur de ses caresses. De la liberté et de l'amour.
Et inventeur créatif des termes comme l'encouplement ou philosophie des couilles.

Voici quelques extraits de son livre "L'homme expliqué aux femmes"


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Extraits :

Où sont les hommes? les vrais, ceux qui se tiennent droit, parlent en connaissance de cause , savent combler une femme et bercer un enfant?
Où sont ces êtres denses et courageux, prompts à entrer dans la bagarre pour qu'elle cesse, dans la discussion pour qu'elle porte, dans les méandres du sens, dans le vif de l'amour?

En passant par La flemme d'aimer il cite une de ses amies philosophes , prompte à le faire sourire et méditer : " les hommes sont de pauvres créatures qui ont besoin de leur maman, mais leur maman veut qu'ils soient des héros. Et ils passent leur vie à prendre le désir des autres pour le leur. Plus ils ont, plus ils font, plus ils baisent, plus ils se décentrent et se perdent. Ils se vengent sur les femmes de celle qui les a aliénés pour toujours et ils oublient de s'en libérer...et d'aimer enfin...." et enchaîne :

[...] A l'instar de beaucoup d'autres femmes, l'amie en question en avait gravement marre de nous. De notre lâcheté, de notre égoïsme, de nos incohérences, de notre dépendance. De notre propension à jouer aux victimes pour faire les bourreaux. De notre manque de poésie et d'ampleur.

Que nous révèle ce diagnostic concentré, si on lui accorde le crédit des quatre vérités lancées aux visages parce qu'on n'en peut plus? Il dit : " Réveillez-vous!". Il dit : " Vous n'êtes pas à la hauteur de vous-mêmes, en phase avec vos aspirations authentiques!" Ce cri du coeur veut notre bien. Il déplore nos compromissions passées avec la facilité, la tradition, la peur de vivre et de créer. Il esquisse l'espoir d'un mâle meilleur.

[...]

Qu'elle soit masculine ou féminine, d'excès ou d'accès, d'impétuosité virile ou d'abandon, la puissance fait tenir debout, fait faire face, fait rayonner la ferveur par-delà celle ou celui qui l'incarne. La puissance se partage et rend digne. Son influence fait boule de neige et mobilise les ardeurs : onde de charme. la puissance ne saurait être donc confondue avec le pouvoir, qui souvent domine sans élever, qui soumet, et dont l'influence s'exerce au détriment des autres : onde de choc.

[...]

Du point de vue de la personnalité, la différence homme/femme n'est absolument pas pertinente, tandis que la différence impuissance/puissance s'avère essentielle. La puissance fait l'homme viril, au sens défini plus haut (c'est-à-dire ardent, autonome, sensuel et généreux) comme elle fait la femme " gracieuse", au sens le plus profond du terme (c'est-à-dire mue par la grâce, autrement dit ardente, autonome, sensuelle et généreuse).

La ruée vers le pouvoir dessèche l'homme et le robotise, exactement comme la femme : bouffées d'orgueil, blindage émotionnel, dents rayantes et coup bas. Il n'y a pas plus puissant qu'un homme viril, excepté une femme gracieuse. Il n'y a pas plus avide et perfide qu'un homme addict au pouvoir, excepté une femme accro au pouvoir.
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