FREE HUGS Une brassée de tendresse
Date 01.07.2008
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«Permettre à qui le veut bien d’expérimenter un accueil inconditionnel de sa personne, c’est vraiment une expérience d’amour» lance Anne-Catherine Pozza, initiatrice et présidente de l’Association Maison de l’Amour (AMA). Ses premières expériences, vécues dans un autre groupe, l’ont amenée à proposer de telles séances dans le cadre d’AMA, une jeune association dont la mission consiste à «impulser» un nouveau paradigme dans une société en manque d’harmonie.
Le concept du «free hugs», lancé en 2001 en Amérique, devient un phénomène social d’envergure mondiale lorsque que Juan Mann, un Anglais résidant en Australie, filme des séances de hugging, tourne un clip musical et édicte un mode d’emploi, le «Free Hugs guide» qu’il diffuse sur Internet. Par ce truchement, un collectif naît en France, avec lui une appellation française du concept, certes moins tendance que sa version d’origine, les «câlins gratuits».
«Proposer un câlin à un-e inconnu-e est une expérience très intéressante. Les gens sont parfois curieux, voire méfiants. Comment est-ce que je vais ressentir son regard? On vérifie ainsi si l’on se sent bien dans sa peau suivant la réaction que nous retourne notre vis-à-vis éphémère. Après avoir pris quelqu’un dans ses bras, un contact corporel loin d’être anodin, s’en suit souvent la naissance d’un sourire, comme une étincelle d’ouverture du cœur. C’est juste magique de savoir qu’en l’espace de trente secondes, vous avez peut-être transformé la grisaille de quelqu’un, ou les soucis qu’il a emmagasinés durant la journée. On nous dit parfois: Rien ne les empêche de prendre une pancarte et de faire de même!», témoigne Anne-Catherine Pozza, qui constate que notre Occident souffre de refroidissement du côté de la relation au corps, et d’un gros rhume quand il s’agit d’accepter la gratuité.»
Source : http://www.lavp.ch/vp/index.php?src=article.php&id=1104
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